La toge pouvait être utilisée pour différencier les rôles des citoyens et même leurs réalisations. L’un des symboles de la progression d’un jeune homme vers la citoyenneté à part entière était le droit de porter la toge simple, la toga virilis. Pendant ce temps, la toge candida des candidats politiques était blanchie à l’aide de soufre pour la rendre beaucoup plus blanche que la version crème habituelle. Le mot « candida » est à l’origine du mot moderne « candide », car ces candidats étaient censés être honnêtes et sincères. À l’autre extrême, la toga pulla était teintée d’une couleur sombre et portée pendant les périodes de deuil. La toga picta était la plus frappante de toutes les toges. Entièrement teinte en pourpre et ornée d’une bordure dorée, elle était réservée aux généraux lorsqu’ils célébraient un triomphe romain et, à la fin de la période impériale, aux empereurs. La toge que la plupart des hommes romains convoitaient était la toga praetexta, avec une bande violette. Cette toge indiquait que le porteur était un sénateur, un magistrat ou qu’il avait un statut rituel particulier, par exemple qu’il était un prêtre ou quelqu’un chargé de s’occuper d’un sanctuaire. Lorsque les prêtres accomplissaient un sacrifice, ils relevaient le dos de leur toge pour se couvrir la tête (capite velato). Le Flamen Dialis, grand prêtre de Jupiter, était obligé de porter sa toge et un bonnet conique blanc lorsqu’il apparaissait à l’extérieur. Une autre catégorie autorisée à porter la garniture pourpre convoitée était celle des jeunes hommes qui n’étaient pas encore adultes mais qui étaient très prometteurs dans les affaires militaires ou politiques.
Par : Mark Cartwright
Source : worldhistory.org | 2019
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