La liberté est un statut qui s’oppose dans l’Antiquité grecque à celui d’esclave. Le travail est considéré par les citoyens Grecs libres comme un enchaînement à la nécessité : il faut cultiver la terre, s’occuper du bétail etc. On n’a pas le choix, sauf à faire exécuter ce labeur par quelques autres. L’homme est enchaîné à la nécessité de travailler pour extraire de la terre de quoi se nourrir, construire un abri, se défendre, élever ses enfants etc. Le terme grec désignant l’artisan (banausos) est péjoratif chez les Grecs. Le travail désigne les activités qui déforment le plus les corps. L’homme qui travaille est méprisé, l’esclave quant à lui ne jouit d’aucun droit. L’homme qui ne travaille pas peut au contraire disposer de son temps, il est respectable car il se sert des parties nobles de son âme à des activités intellectives. Il jouit de droits qui le protègent, et participe à la vie politique de la Cité. Il faut en effet être oisif, vivre une vie de loisirs pour se consacrer à l’étude (skholè) ou à la vie politique.
Source : philoturgot.wordpress.com