Dans les rues, les derniers jours avant le nouvel an, il est aussi possible de rencontrer Hadji Firouz, personnage traditionnel maquillé de noir et vêtu de rouge, muni d’un tambourin qui chante et danse en souhaitant ses bons vœux pour la nouvelle année. De nos jours, en général, il ne s’agit que d’un musicien de rue, mais il est encore un symbole de l’arrivée de Norouz. Dans les villes, les hommes qui se déguisent en Hadji Firouz passent parmi les voitures devant les feux rouges en dansant et en chantant : Hadji Firouzeh sâli yek rouze ; littéralement : « c’est Hadji Firouz, il ne passe qu’une fois par an ». Les gens leur donnent alors des pièces de monnaie afin de les aider en cette veille de nouvel an.
Auteur : Hélène Beury | Shahzâd Madanchi
Source : teheran.ir
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