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Adieu ma concubine

repère(s) :art

Épopée au long cours qui entrecroise la beauté à la violence, Adieu ma concubine explore la relation fusionnelle qui unit deux grands comédiens de l’Opéra de Pékin à travers les soubresauts de l’histoire chinoise du XXe siècle. Dans cette reconstitution historique virtuose transcendée par un trio d’acteurs exceptionnels, le réalisateur Chen Kaige (Terre jaune) dépeint avec panache cette période mouvementée qui emporte dans la tourmente les trois héros. Il livre au passage une critique à peine voilée des pratiques liberticides mises en place depuis la Révolution culturelle par le gouvernement chinois. [Palme d’or au Festival de Cannes – ex-aequo avec La Leçon de piano de Jane Campion]

Pékin, 1924. Douzi entre à l’académie de maître Guan pour apprendre l’art de l’opéra chinois. Très vite, il se lie d’amitié avec le jeune Shitou. Devenus adolescents, les deux garçons obtiennent les rôles principaux de l’opéra « Adieu ma concubine », ceux du roi Chu et de sa maîtresse Yu. Ce grand classique de la culture chinoise les mènera vers la gloire. Dix ans plus tard, désormais connus sous les noms de Dieyi et Xiaolou, les inséparables Douzi et Shitou jouent inlassablement ce même opéra. Mais un chamboulement va bientôt advenir. Amoureux de son partenaire depuis toujours, Douzi apprend les fiançailles de Shitou avec Juxian, une ancienne prostituée…

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1975-2000aimerChinecinéma