Bonjour, je m’appelle Arthur, et je vous emmène aujourd’hui dans le merveilleux festival de Naadam qui se tient chaque année sur les terres mongoles. Le festival représente la force des Mongols et décide qui est le plus fort d’entre eux dans chaque discipline. C’est pour cela qu’il existe traditionnellement trois disciplines : lutte, tir à l’arc et course de chevaux. Toutefois en effectuant mes recherches, j’ai pu constater qu’une quatrième avait été associée : les osselets. Ajoutons que si le Naadam est originellement réservé aux hommes, les femmes ont été admises dans le concours d’archerie. Afin de représenter tout cela dans mon sceau, j’ai cherché un détail qui me permettrait d’en évoquer à la fois la diversité et l’unité. C’est ainsi que j’ai retenu les couvre-chefs ainsi que la natte portée par les femmes. Enfin le drapeau mongol étant présent partout dans le festival, j’ai tout à la fois évoqué l’idée des symboles qui s’y trouvent ainsi que l’écriture du « naadam » en mongol bichig. Le tout m’inspire tout le rituel qui se déploie avant chaque combat…
Le Naadam est un festival national qui se déroule tous les ans du 11 au 13 juillet dans toute la Mongolie ; il s’articule autour de trois jeux traditionnels : la course de chevaux, la lutte et le tir à l’arc. Le Naadam mongol est intimement lié au mode de vie nomade des Mongols qui pratiquent depuis très longtemps le pastoralisme dans les vastes steppes de l’Asie centrale. Des traditions orales, des arts du spectacle, des plats nationaux, l’artisanat et des formes culturelles telles que le chant long, le chant diphonique Khöömei, la danse Bie biyelgee et le violon appelé morin khuur sont également des composantes majeures du Naadam. Les Mongols suivent des rituels et des pratiques spécifiques pendant le festival, notamment le port de costumes spéciaux et l’utilisation d’outils et d’articles de sport particuliers. Les participants vénèrent les sportifs, hommes, femmes et enfants, qui participent aux compétitions et les vainqueurs se voient décerner des titres en récompense de leurs exploits. Les chants de prières et poèmes rituels sont dédiés aux candidats dans les événements. N’importe qui est autorisé et encouragé à participer au Naadam, ce qui favorise la participation et la cohésion de la communauté. Les trois sports pratiqués sont directement liés au mode et aux conditions de vie des Mongols, et leur transmission est traditionnellement assurée par les membres de la famille dans le cadre de l’apprentissage au sein du foyer, bien que des modes de formation plus formels soient récemment apparus pour la lutte et le tir à l’arc. Les rituels et coutumes du Naadam mettent en outre l’accent sur le respect de la nature et de l’environnement.
Source : ich.unesco.org