Situé sur l’équateur, dans le nord du Gabon, le site, essentiellement intact, s’étend sur près de 300 000 hectares traversés par un réseau de rivières d’eau noire pittoresques. Il comprend des rapides et des chutes bordées par des forêts humides intactes, ce qui en fait un paysage d’une grande valeur esthétique. Les habitats aquatiques abritent des espèces de poissons endémiques, dont 13 espèces sont considérées comme menacées, au moins sept espèces d’herbes aquatiques Podostemaceae et, sans doute, une faune aquatique micro-endémique de chaque chute. De nombreuses espèces de poissons du bien ne sont pas encore décrites et certaines parties du site sont encore à peine explorées. Le crocodile à long museau (Mecistops cataphractus), en danger critique d’extinction, trouve refuge dans le parc national de l’Ivindo qui s’enorgueillit aussi de posséder des forêts climaciques uniques très anciennes à Caesalpinioideae et de haute valeur pour la conservation, abritant, par exemple, une très grande diversité de papillons ainsi que des espèces menacées de mammifères emblématiques et d’oiseaux comme l’éléphant de forêt (Loxodonta cyclotis) et le gorille de l’Ouest (Gorilla gorilla) En danger critique d’extinction, le chimpanzé (Pan troglodytes) et le perroquet gris (Psittacus erithacus) En danger, ainsi que le picatharte du Cameroun (Picathartes oreas), le mandrill (Mandrillus sphinx), le léopard (Panthera pardus) et le chat doré (Caracal aurata) Vulnérables, et trois espèces de pangolins (Manidae spp.).
Source : whc.unesco.org