à l’entrée du port de Lisbonne, le monastère des hiéronymites, dont la construction commença en 1502, témoigne de l’art portugais à son apogée. Toute proche, l’élégante tour de Belem, construite pour commémorer l’expédition de Vasco de Gama, rappelle les grandes découvertes maritimes qui ont jeté les fondements du monde moderne.Lire la suiteMonastère des Hiéronymites et tour de Belém à Lisbonne
Repère : croire
Croire. Croire en un dieu. Croire en un panthéon de divinités. Croire à travers un dogme. Croire dans un temple ou dans le désert. Croire au terme d’une vie de dévotion. Croire dans la fulgurance d’une révélation. Ne pas croire. Une série de repères qui peuvent nous offrir la plus entière des libertés et des ouvertures à l’autre, à l’autre dévotion, à l’autre révélation, à l’autre croyance… Mais qui peuvent aussi nous enfermer dans une vérité exclusive et sectaire, source de rejets et de conflits…
Édifié pour commémorer la victoire des Portugais sur les Castillans à la bataille d’Aljubarrota en 1385, le monastère des dominicains de Batalha fut pendant deux siècles le grand chantier de la monarchie portugaise où se développa un style gothique national original, profondément influencé par l’art manuélin, comme le montre le cloître royal, véritable chef-d’œuvre.Lire la suiteMonastère de Batalha
L’abbaye de Santa Maria d’Alcobaça, au nord de Lisbonne, fut fondée au XIIe siècle par le roi Alphonse Ier. Par l’ampleur de ses dimensions, la clarté du parti architectural, la beauté du matériau et le soin apporté à l’exécution, elle est un chef-d’œuvre de l’art gothique cistercien.Lire la suiteMonastère d’Alcobaça
Conçu à l’origine pour célébrer la Reconquête, le couvent des Templiers de Tomar, devenu en 1344 le siège de l’ordre des Chevaliers du Christ, se transforma à l’époque manuéline en un symbole inverse, celui de l’ouverture du Portugal à d’autres civilisations.Lire la suiteCouvent du Christ à Tomar
Tserkvas en bois de la région des Carpates en Pologne et en Ukraine
[polonais : Drewniane cerkwie regionu karpackiego w Polsce i na Ukrainie | ukrainien : Дерев'яні церкви карпатського регіону Польщі і України]
Situé aux confins orientaux de l’Europe centrale, ce bien transnational se compose d’une sélection de 16 tserkvas (églises). Elles ont été construites en rondins de bois disposés horizontalement entre le XVIe et le XIXe siècle par des communautés de confessions orthodoxe et grecque-catholique. Les tsverkvas témoignent d’une tradition de construction distincte ancrée dans la tradition ecclésiastique de l’Eglise orthodoxe imbriquées…Lire la suiteTserkvas en bois de la région des Carpates en Pologne et en Ukraine
Kalwaria Zebrzydowska est un paysage culturel d’une grande beauté et d’une grande importance spirituelle. Son cadre naturel, dans lequel s’inscrivent des lieux symboliques de dévotion relatifs à la Passion de Jésus-Christ et à la vie de la Vierge Marie, est resté quasi inchangé depuis le XVIIe siècle. C’est encore aujourd’hui un lieu de pèlerinage.Lire la suiteKalwaria Zebrzydowska : ensemble architectural maniériste et paysager et parc de pèlerinage
Les églises en bois du sud de la Petite Pologne représentent des exemples exceptionnels des différents aspects des traditions de construction des églises médiévales dans la culture catholique romaine. Utilisant la technique des rondins de bois disposés horizontalement, répandue en Europe du Nord et de l’Est depuis le Moyen Âge, ces églises étaient construites par les familles nobles et devinrent…Lire la suiteÉglises en bois du sud de Małopolska
Les églises de la Paix à Jawor et à Świdnica, les plus grands bâtiments religieux à charpente de bois d’Europe, ont été construites dans l’ancienne Silésie, au milieu du XVIIe siècle, à l’époque du conflit religieux qui suivit la paix de Westphalie. Modelées par des facteurs physiques et politiques, elles témoignent de la quête de liberté religieuse et mettent en…Lire la suiteÉglises de la Paix à Jawor et Świdnica
Ces quatre églises, situées dans les villes de Manille, Santa Maria, Paoay et Miag, et dont la première fut construite dès la fin du XVIe siècle par les Espagnols, sont représentatives d’un style unique en son genre où le baroque européen a été réinterprété par les artisans philippins et chinois.Lire la suiteÉglises baroques des Philippines
Les Wachiperi sont un groupe ethnique autochtone parlant le harakbut et vivant dans la forêt tropicale du sud du Pérou. L’esuwa, prière chantée exprimant les mythes religieux de ce peuple, est interprété pour soigner un malade ou lors de cérémonies traditionnelles comme la dégustation du masato, une boisson à base de manioc fermenté, et l’initiation de nouveaux chanteurs d’esuwa. Si…Lire la suiteEsuwa, prières chantées en Harakbut des Wachiperi du Pérou
L’utilisation d’une pierre calcaire locale a marqué la construction de la vieille ville d’Hébron/Al-Khalil au cours de la période mamelouke, entre 1250 et 1517. Le centre d’intérêt de la ville était le site de la mosquée Al-Ibrahim/le tombeau des Patriarches, dont les édifices se trouvent dans l’enceinte construite au ier siècle de notre ère pour protéger les tombes du patriarche…Lire la suiteVieille ville d’Hébron/Al-Khalil
L’ensemble du monastère bouddhique de Takht-i-Bahi (ou « trône de la source ») a été fondé au début du Ier siècle. Grâce à son emplacement sur la crête d’une haute colline, il a échappé aux invasions successives, ce qui explique son état de préservation exceptionnel. Les ruines voisines de Sahr-i-Bahlol témoignent de la présence d’une petite ville fortifiée datant de…Lire la suiteRuines bouddhiques de Takht-i-Bahi et vestiges de Sahr-i-Bahlol
En 1993, Tongariro est devenu le premier bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial au titre du critère culturel révisé concernant des paysages culturels. Les montagnes situées au centre du parc ont une signification culturelle et religieuse pour le peuple maori et symbolisent les liens spirituels entre cette communauté humaine et son environnement. Le parc contient des volcans en…Lire la suiteParc national de Tongariro
C’est dans le cadre naturel du Sogn og Fjordane que s’élève un chef-d’œuvre de l’architecture de bois des pays scandinaves : l’église à piliers de bois (ou « stavkirke ») d’Urnes, construite aux XIIe et XIIIe siècles. On peut y distinguer à la fois des réminiscences de l’art celtique, des traditions vikings et des structures spatiales romanes.Lire la suite« Stavkirke » d’Urnes
La dense forêt sacrée d’Osun, à la périphérie de la ville d’Oshogbo, est l’une des dernières zones de la forêt primaire qui subsiste au sud du Nigéria. Elle est considérée comme la demeure d’Osun, une des divinités du panthéon yoruba. La forêt, sillonnée par la rivière Osun, abrite des sanctuaires, des sculptures et des œuvres d’art érigés en l’honneur d’Osun…Lire la suiteForêt sacrée d’Osun-Oshogbo
Construit entre 1747 et le début du XIXe siècle selon les plans de l’architecte guatémaltèque Diego José de Porres Esquivel, le monument montre la transition du baroque au néoclassique et son style peut être considéré comme éclectique. La cathédrale se caractérise par la sobriété de sa décoration intérieure et par une grande luminosité naturelle. Néanmoins, la voûte du Sanctuaire est…Lire la suiteCathédrale de León
Niché sur une courbe du fleuve Irrawady, dans la plaine centrale du Myanmar, Bagan est un paysage sacré qui présente un éventail exceptionnel d’art et d’architecture bouddhiques. Composé de sept éléments, le bien compte de très nombreux temples, stupas, monastères et lieux de pèlerinage ainsi que des vestiges archéologiques, des fresques et des sculptures. Il témoigne de façon spectaculaire de…Lire la suiteBagan
Les pratiques mongoles de vénération des sites sacrés se sont développées dans l’espace culturel qui constitue un berceau du style de vie nomade et se caractérise par une communion avec la nature et l’environnement. Selon le shamanisme ancien, ces pratiques sont fondées sur la croyance en l’existence de divinités invisibles du ciel, de la terre, des montagnes et de l’ensemble…Lire la suiteLes pratiques traditionnelles mongoles de vénération de sites sacrés
Depuis plus de 1 500 ans, les Olmèques, les Zapotèques et les Mixtèques ont successivement habité le site. Les terrasses, barrages, canaux, pyramides et tertres artificiels de Monte Albán ont été littéralement sculptés dans la montagne et sont les symboles d’une topographie sacrée. Tout près, le plan en damier de la ville d’Oaxaca est un bon exemple d’urbanisme de la…Lire la suiteCentre historique de Oaxaca et zone archéologique de Monte Alban
Cette ville sacrée était l’un des plus grands centres mayas de la péninsule du Yucatan. Tout au long de son histoire, qui s’étend sur presque mille ans, la ville fut embellie grâce à la contribution de différents peuples. Mayas et Toltèques ont laissé sur la pierre des monuments et des œuvres artistiques I’empreinte de leur vision du monde et de…Lire la suiteVille préhispanique de Chichen – Itza