Originaire de l’archipel des Chagos, le séga tambour des Chagos est l’un des types de musique séga de l’île Maurice. Comme les autres formes de musique séga, il est né de l’esclavage et chanté en créole chagossien, le dialecte propre à l’archipel. Il s’agit d’un mélange de musiques, de danses et de chants doux, énergiques et rythmés. L’élément central est…Lire la suiteLe séga tambour des Chagos
Repère : art
Les arts. Dans toute la diversité de leur succession, de leurs transmissions, des figures illustres, mais aussi quantité d’œuvres anonymes dont la trace demeure. Les arts qui racontent un des plus riches récits de la condition humaine, souvent confrontée à ses contradictions, ses abimes, son agonie… Les arts, dont les repères entretiennent un dialogue universel dont nous captons parfois l’écho…
Le Malhoun, un art poético-musical populaire
Le Malhoun est une forme d’expression poétique populaire au Maroc. Les vers sont chantés en arabe dialectal et parfois en hébreu. Ils sont accompagnés de musique jouée sur des instruments traditionnels, notamment le luth, le violon, le rebab et de petits tambours. Parmi les motifs populaires, on trouve l’amour, les joies de la vie, la beauté des gens, la nature,…Lire la suiteLe Malhoun, un art poético-musical populaire
La Taskiwin est une danse martiale typique des montagnes du Haut-Atlas occidental au centre du Maroc. Elle tire son nom de la corne richement décorée que porte chaque danseur, le Tiskt. Elle consiste à faire vibrer les épaules au rythme des tambourins et des flûtes. Cette pratique encourage la cohésion sociale et l’harmonie et représente un important mode de socialisation…Lire la suiteLa Taskiwin, danse martiale du Haut-Atlas occidental
Le terme gnaoua se rapporte à un ensemble de productions musicales, de performances, de pratiques confrériques et de rituels à vocation thérapeutique où le profane se mêle au sacré. Le gnaoua est avant tout une musique confrérique soufie généralement associée à des paroles à caractère religieux, qui invoque les ancêtres et les esprits. Pratiquée à l’origine par des groupes et…Lire la suiteGnaoua
Le Għana (prononcé « ana ») est utilisé pour décrire trois types apparentés de chants populaires maltais en rimes. De nos jours, la forme de Għana la plus populaire est celle dite de « l’esprit vif », un duel improvisé entre 2 ou 4 chanteurs, où l’importance tient aux rimes, à une argumentation convaincante et à la drôlerie de la…Lire la suiteLe L-Għana, une tradition du chant populaire maltais
Le M’Bolon est un instrument de musique composé d’une grande caisse de résonance faite d’une calebasse recouverte de cuir de vache, surmontée d’un manche en bois arqué muni de cordes. Pour amplifier les vibrations sonores, le musicien porte souvent un dispositif en forme de cloche fait de plaques métalliques auxquelles sont fixés de petits lobes de forme ovale. Cet appareil,…Lire la suiteLes pratiques et expressions culturelles liées au « M’bolon », instrument de musique traditionnel à percussion
La sortie des masques et marionnettes est une fête rituelle pratiquée dans les communautés bambaras, bozos, markas et somonos de Markala, qui se caractérise par des danses avec des masques, des tam-tams et des chansons interprétées par des danseurs et des marionnettistes. Chacun des masques et marionnettes symbolise le lien sacré entre l’homme et la nature, à travers la représentation…Lire la suiteLa sortie des masques et marionnettes de Markala
L’art de fabriquer et de jouer la mbira/sanza, lamellophone traditionnel au Malawi et au Zimbabwe, joue un rôle clé dans les communautés concernées. La mbira/sanza de base est un instrument constitué d’une planche en bois sur laquelle sont fixées des lames métalliques. Elle est parfois montée sur une calebasse/caisse de résonance en bois. Les lames métalliques, fabriquées à partir de…Lire la suiteL’art de fabriquer et de jouer la mbira/sanza, lamellophone traditionnel au Malawi et au Zimbabwe
Le Gule Wamkulu était un culte secret comprenant une danse rituelle pratiqué chez les Chewa au Malawi, en Zambie et au Mozambique. Il était exécuté par les membres de la confrérie Nyau, une société secrète d’hommes initiés. Dans la société matrilinéaire traditionnelle des Chewa, où les hommes mariés jouaient un rôle relativement marginal, le Nyau leur offrait un moyen d’exercer…Lire la suiteLe Gule Wamkulu
Le Vimbuza est une danse de guérison très populaire chez les Tumbuka, un groupe ethnique vivant dans le nord du Malawi. Il s’agit d’une manifestation importante du Ng’oma, une tradition de guérison répandue dans toute l’Afrique bantoue. Le Ng’oma, qui signifie « tambours de l’affliction », revêt une importance historique considérable et, malgré plusieurs tentatives de suppression, reste un élément…Lire la suiteLe Vimbuza, danse de guérison
Le mwinoghe est une danse instrumentale interprétée dans trois communautés ethniques – sukwa, ndali et bandya – de la région nord du Malawi. Dans le dialecte chisukwa, le mot « mwinoghe » signifie littéralement « amusons-nous » : la danse est donc exécutée pour exprimer la joie et le bonheur. Inspiré d’une danse cérémonielle du district voisin de Karonga appelée…Lire la suiteLe mwinoghe, danse joyeuse
La danse tchopa est un art du spectacle pratiqué dans les communautés lomwe du sud-est du Malawi. Cette danse est généralement exécutée lors de fêtes après de bonnes récoltes et des expéditions de chasse réussies, ainsi qu’au cours d’offrandes aux esprits ancestraux après des catastrophes telles que des sécheresses et des épidémies. La tchopa suppose des connaissances et un savoir-faire…Lire la suiteLa tchopa, danse sacrificielle des Lomwe du sud du Malawi
Situé sur un groupe de collines boisées de granite, la réserve de Chongoni occupe 126,4 km2 sur le haut plateau central du Malawi. Sur 127 sites, elle abrite le plus dense des ensembles d’art rupestre de la région. L’ensemble de Chongoni reflète la tradition – relativement rare – de l’art rupestre des agriculteurs mais aussi les peintures des chasseurs-cueilleurs BaTwa…Lire la suiteArt rupestre de Chongoni
Cette forme ancienne de théâtre créée par les Malais de Malaisie combine art dramatique, musique vocale et instrumentale, gestuelle et costumes élaborés. Spécifiques aux villages du Kelantan dans le nord-ouest de la Malaisie, d’où il est originaire, le Mak Yong est essentiellement représenté comme un divertissement ou à des fins rituelles associées à des pratiques de guérison. Selon les experts,…Lire la suiteLe théâtre Mak Yong
Le Mek Mulung est un spectacle traditionnel malaisien qui mêle théâtre, chant, danse et musique. Créé à l’origine dans le village de Wang Tepus, il est exécuté par un groupe de quinze à vingt personnes, accompagnées d’un ensemble musical composé d’instruments traditionnels à percussion et à vent tels que des tambours, des plaques de bambou et un gong. Pratiqué suivant…Lire la suiteLe Mek Mulung
Le Dondang Sayang est un art traditionnel malais encore pratiqué à Melaka par quatre communautés : les Malais, les Baba Nyonya, les Chitty et la communauté portugaise. La pratique associe des éléments musicaux (violons, gongs et tambourins ou tambour), des chants et de mélodieux accords poétiques. Également connues sous le nom de « ballades amoureuses », les chansons sont utilisées…Lire la suiteLe Dondang Sayang
Le Hiragasy est un art du spectacle composé de chants, de danses et de discours. Originaire des hauts plateaux du centre de Madagascar, le spectacle se déroule dans les espaces publics. Il implique généralement deux troupes et dure environ une heure et trente minutes, respectant une structure standard, comprenant des tambours, des salutations, des contes, des danses et des chants…Lire la suiteLe Hiragasy, art du spectacle des Hautes terres Centrales de Madagascar
Le chant d’hommes à deux voix dans le bas Polog est une forme musicale vocale traditionnelle, appelée « glasoechko », caractéristique de la région. Les chants sont exécutés en polyphonie, le bourdon évoluant en contrepoint par rapport à la voix mélodique dominante. Ils sont souvent accompagnés d’une flûte de berger et d’une cornemuse. Le glasoechko est interprété spontanément en petits…Lire la suiteLe glasoechko, chant d’hommes à deux voix dans le bas Polog
La kopatchkata est une danse communautaire dynamique et énergique qu’exécutent les résidents locaux du village de Dramtche, dans la région de Pianets. Elle est exécutée lors des mariages, des rassemblements publics et des fêtes religieuses par les meilleurs danseurs du village. Elle se danse en demi-cercle, accompagnée de tambours, d’un violon, et parfois d’une tambura ou d’une cornemuse. Les rôles…Lire la suiteLa kopatchkata, danse communautaire du village de Dramtche, Pianets
Chaque année, le mardi de la Pentecôte (fête religieuse chrétienne), a lieu dans le centre-ville moyenâgeux d’Echternach, la plus ancienne ville du Luxembourg, la procession dansante d’Echternach »(Iechternacher Sprangprëssioun) ». Documentée dès l’an 1100, la procession a pour fondement le culte de saint Willibrord, moine et fondateur de l’Abbaye d’Echternach, vénéré pour ses activités missionnaires, ses bienfaits et son don de…Lire la suiteLa procession dansante d’Echternach
