La Mahadra, parfois appelée « l’université du désert », est un cadre au sein des communautés d’éducation et de socialisation dans lequel les connaissances traditionnelles et les expressions littéraires sont transmises, principalement par le biais de l’écoute et de la mémorisation. Vieille de plusieurs siècles, elle est devenue un élément essentiel de la société mauritanienne et a permis la reproduction,…Lire la suiteMahadra, système communautaire de transmission des savoirs traditionnels et des expressions orales
Repère : 04 - Savoir
Que savons-nous [23] ? Qu’ignorons-nous ? Quelles sont les bases de notre éducation [24] ? À quoi pensons-nous [25] ? Quelle place y occupent les sciences [26] ? les arts [27] ? les croyances & incroyances [28] ? Comment y considérons la signification [29] ? Quelle place occupent les nombres [30] ? Quelles questions [31] nous posons-nous ? Quelle est notre relation à la vérité [32] ?
Le geet gawai est une cérémonie précédant le mariage mêlant des rituels, des prières, des chants, de la musique et des danses. Elle concerne principalement les communautés bhojpuriphone d’origine indienne de Maurice. La cérémonie est traditionnellement pratiquée par les femmes de la famille et des voisines chez le futur marié ou la future mariée. Cinq femmes mariées placent du curcuma,…Lire la suiteLe geetgawai, chants populaires en bhojpuri à Maurice
Le séga tipik mauricien traditionnel est un art du spectacle très dynamique, emblématique de la communauté créole ou pratiqué lors d’événements familiaux informels ainsi que dans des lieux publics. Les chansons, chantées dans une tonalité mineure, augmentent progressivement de rythme, tandis que les danseurs bougent les hanches et les mains au rythme des percussions, en faisant des petits pas pour…Lire la suiteLe séga mauricien traditionnel
Le séga tambour de Rodrigues est l’interprétation dynamique et rythmique d’une musique, de chants et de danses, qui puisent leurs origines dans les communautés d´esclaves. Le tambour, percussion principale, est frappé énergiquement, tandis que le triyang est frappé latéralement, et le bwat et les mayos sont frappés de la main. Le séga tambour est interprété sur toute l’île Rodrigues, dans…Lire la suiteLe séga tambour de Rodrigues
Originaire de l’archipel des Chagos, le séga tambour des Chagos est l’un des types de musique séga de l’île Maurice. Comme les autres formes de musique séga, il est né de l’esclavage et chanté en créole chagossien, le dialecte propre à l’archipel. Il s’agit d’un mélange de musiques, de danses et de chants doux, énergiques et rythmés. L’élément central est…Lire la suiteLe séga tambour des Chagos
Le Malhoun, un art poético-musical populaire
Le Malhoun est une forme d’expression poétique populaire au Maroc. Les vers sont chantés en arabe dialectal et parfois en hébreu. Ils sont accompagnés de musique jouée sur des instruments traditionnels, notamment le luth, le violon, le rebab et de petits tambours. Parmi les motifs populaires, on trouve l’amour, les joies de la vie, la beauté des gens, la nature,…Lire la suiteLe Malhoun, un art poético-musical populaire
La Taskiwin est une danse martiale typique des montagnes du Haut-Atlas occidental au centre du Maroc. Elle tire son nom de la corne richement décorée que porte chaque danseur, le Tiskt. Elle consiste à faire vibrer les épaules au rythme des tambourins et des flûtes. Cette pratique encourage la cohésion sociale et l’harmonie et représente un important mode de socialisation…Lire la suiteLa Taskiwin, danse martiale du Haut-Atlas occidental
Le terme gnaoua se rapporte à un ensemble de productions musicales, de performances, de pratiques confrériques et de rituels à vocation thérapeutique où le profane se mêle au sacré. Le gnaoua est avant tout une musique confrérique soufie généralement associée à des paroles à caractère religieux, qui invoque les ancêtres et les esprits. Pratiquée à l’origine par des groupes et…Lire la suiteGnaoua
Le Għana (prononcé « ana ») est utilisé pour décrire trois types apparentés de chants populaires maltais en rimes. De nos jours, la forme de Għana la plus populaire est celle dite de « l’esprit vif », un duel improvisé entre 2 ou 4 chanteurs, où l’importance tient aux rimes, à une argumentation convaincante et à la drôlerie de la…Lire la suiteLe L-Għana, une tradition du chant populaire maltais
Les îles de Malte et de Gozo abritent sept temples mégalithiques, chacun témoignant d’un développement distinct. À Gozo, les deux temples de Ggantija sont remarquables pour leur réalisations gigantesques de l’âge de bronze. Dans l’île de Malte, les temples de Hagar Qim, Mnajdra et Tarxien sont des chefs-d’œuvre architecturaux uniques étant donné les ressources très limitées dont disposaient leurs constructeurs.…Lire la suiteTemples mégalithiques de Malte
Dotée de la prestigieuse université coranique de Sankoré et d’autres medersa, Tombouctou était aux XVe et XVIe siècles une capitale intellectuelle et spirituelle et un centre de propagation de l’islam en Afrique. Ses trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia) témoignent de son âge d’or. Bien que restaurés au XVIe siècle, ces monuments sont aujourd’hui menacés par l’avancée du…Lire la suiteTombouctou
Le M’Bolon est un instrument de musique composé d’une grande caisse de résonance faite d’une calebasse recouverte de cuir de vache, surmontée d’un manche en bois arqué muni de cordes. Pour amplifier les vibrations sonores, le musicien porte souvent un dispositif en forme de cloche fait de plaques métalliques auxquelles sont fixés de petits lobes de forme ovale. Cet appareil,…Lire la suiteLes pratiques et expressions culturelles liées au « M’bolon », instrument de musique traditionnel à percussion
La sortie des masques et marionnettes est une fête rituelle pratiquée dans les communautés bambaras, bozos, markas et somonos de Markala, qui se caractérise par des danses avec des masques, des tam-tams et des chansons interprétées par des danseurs et des marionnettistes. Chacun des masques et marionnettes symbolise le lien sacré entre l’homme et la nature, à travers la représentation…Lire la suiteLa sortie des masques et marionnettes de Markala
La société secrète des Kôrêdugaw est un rite de sagesse qui occupe une place centrale dans l’identité culturelle des communautés bambara, malinké, senufo et samogo. Les initiés revêtent des haillons ornés de colliers de fèves rouges et d’un grand nombre d’objets divers. Ils suscitent l’hilarité par leur comportement glouton, leur humour caustique et leur esprit, mais ils font aussi preuve…Lire la suiteLa société secrète des Kôrêdugaw, rite de sagesse du Mali
L’art de fabriquer et de jouer la mbira/sanza, lamellophone traditionnel au Malawi et au Zimbabwe, joue un rôle clé dans les communautés concernées. La mbira/sanza de base est un instrument constitué d’une planche en bois sur laquelle sont fixées des lames métalliques. Elle est parfois montée sur une calebasse/caisse de résonance en bois. Les lames métalliques, fabriquées à partir de…Lire la suiteL’art de fabriquer et de jouer la mbira/sanza, lamellophone traditionnel au Malawi et au Zimbabwe
Le Gule Wamkulu était un culte secret comprenant une danse rituelle pratiqué chez les Chewa au Malawi, en Zambie et au Mozambique. Il était exécuté par les membres de la confrérie Nyau, une société secrète d’hommes initiés. Dans la société matrilinéaire traditionnelle des Chewa, où les hommes mariés jouaient un rôle relativement marginal, le Nyau leur offrait un moyen d’exercer…Lire la suiteLe Gule Wamkulu
Le Vimbuza est une danse de guérison très populaire chez les Tumbuka, un groupe ethnique vivant dans le nord du Malawi. Il s’agit d’une manifestation importante du Ng’oma, une tradition de guérison répandue dans toute l’Afrique bantoue. Le Ng’oma, qui signifie « tambours de l’affliction », revêt une importance historique considérable et, malgré plusieurs tentatives de suppression, reste un élément…Lire la suiteLe Vimbuza, danse de guérison
Le mwinoghe est une danse instrumentale interprétée dans trois communautés ethniques – sukwa, ndali et bandya – de la région nord du Malawi. Dans le dialecte chisukwa, le mot « mwinoghe » signifie littéralement « amusons-nous » : la danse est donc exécutée pour exprimer la joie et le bonheur. Inspiré d’une danse cérémonielle du district voisin de Karonga appelée…Lire la suiteLe mwinoghe, danse joyeuse
La danse tchopa est un art du spectacle pratiqué dans les communautés lomwe du sud-est du Malawi. Cette danse est généralement exécutée lors de fêtes après de bonnes récoltes et des expéditions de chasse réussies, ainsi qu’au cours d’offrandes aux esprits ancestraux après des catastrophes telles que des sécheresses et des épidémies. La tchopa suppose des connaissances et un savoir-faire…Lire la suiteLa tchopa, danse sacrificielle des Lomwe du sud du Malawi
Situé sur un groupe de collines boisées de granite, la réserve de Chongoni occupe 126,4 km2 sur le haut plateau central du Malawi. Sur 127 sites, elle abrite le plus dense des ensembles d’art rupestre de la région. L’ensemble de Chongoni reflète la tradition – relativement rare – de l’art rupestre des agriculteurs mais aussi les peintures des chasseurs-cueilleurs BaTwa…Lire la suiteArt rupestre de Chongoni