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Les citoyens de Sparte

repère(s) :humainpouvoir

Les citoyens de Sparte (ou égaux ou semblables) étaient appelés les “homoioi” (ou Hómoioi, en Grec : Oμοιοι “les Semblables” ou “les Pairs” la traduction classique reprise lors de la Révolution Française, est en fait inexacte). Il n’est pas certain que tous les Spartiates furent des homoioi. On estime leur nombre à 1.200 au moment de la défaite de Sparte, en 371, le 6 Juillet, face à l’armée de Thèbes à la bataille de Leuctres. Certains citoyens, considérés comme des lâches au combat, furent soumis à toutes sortes de brimades et de vexations. Tous les citoyens pouvaient participer à l’autorité populaire. Ils ne représentaient donc qu’une petite minorité de la population Lacédémonienne. Les critères de la citoyenneté Spartiate étaient particulièrement sélectifs. Pour faire partie de cette élite, il fallait : Être né de l’union légitime de deux Spartiates. Les bâtards étaient distingués des citoyens à part entière ; Posséder un domaine (ou kléros) permettant de payer son écot, ils avaient l’obligation de participer au banquet des citoyens (ou le syssition) quotidiennement, en y apportant leur cote part de nourriture (ou en la payant). Enfin, pour avoir le statut d’homoioi, les individus devaient avoir subi et réussi l’agôgê (L’éducation Spartiate du citoyen). Les Homoioi étaient des guerriers et ne pouvaient être ni commerçants, ni ouvriers. La perte d’influence de Sparte au IIIe siècle av.J.C. serait liée à cette restriction du nombre des homoioi, phénomène désigné par les historiens sous le nom d’oliganthropie (Étymologiquement La disette d’humains. Ce terme désigne la décroissance démographique extrême d’une population humaine, menaçant cette dernière d’extinction).

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500-250Grècelibertépolitique