Quand, dans le ciel anonyme, nous fixons une étoile, elle devient notre étoile, elle scintille pour nous, son feu s’entoure d’un peu de larme, une vie aérienne vient soulager en nous les peines de la terre. […] Un infini de communion efface un infini de grandeur. Le monde des étoiles touche notre âme : c’est un monde, du regard.
Par : Gaston Bachelard
Source : L’Air et les Songes. Essai sur l’imagination du mouvement / 1943