C’est durant la période de la pandémie en 2020 que l’on a appris que le Soudan avait voté une loi condamnant l’excision. « Selon l’UNICEF, plus de 87 % des femmes de 15 à 49 ans affirment avoir subi l’excision au Soudan. Si cette pratique est si répandue, c’est parce qu’une femme est jugée « pure » seulement si elle a été excisée. » Avancée importante donc, mais qui doit être désormais confrontée à sa mise en application. Parallèlement, en Somalie où l’on estime que 98% des femmes sont excisées, l’ONG Plan International affirmait que le confinement aura eu de terribles conséquences pour les fillettes, dans un contexte de privation alors que les campagnes d’éradication étaient considérablement ralenties.