On doit la découverte du quark à Murray Gell-Mann (1929-2019), Prix Nobel de physique en 1969, et George Zweig (1937-). Si George Zweig les appelait « as » (des cartes à jouer), c’est dans la lecture du Finnegans Wake de l’écrivain irlandais James Joyce (1882-1941) que Murray Gell-Mann va quant à lui trouver son inspiration afin de désigner cette nouvelle particule. Le passage se déroule sur un bateau qui amène la belle Yseult au roi Mark auquel elle a été fiancée. Or, durant ce voyage, le jeune et fougueux Tristan tombe amoureux d’elle. C’est alors que trois goélands qui suivaient le bateau, se moquent du roi en s’écriant :
« Trois quarks pour Muster Mark ! » (Three quarks for Muster Mark)
Que l’on pourrait traduire par « Trois croassements pour (le roi) Mark »…
Le « trois » tombe à pic car on pensait à l’époque qu’il existait trois « quarks »…
À noter que le poème comique est lui-même défini comme un « quark ».
L’existence définitive des quarks fut démontrée en 1967.
Quant aux six variétés de quarks, elles sont aujourd’hui désignées par « up », « down », « charm », « strange », « top » et « bottom » – un vrai poème en soi que n’aurait pas rejeté James Joyce.