En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.Lire la suiteJe récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin…
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Je suis personne ! Qui êtes-vous ? Etes-vous —personne —aussi ? Alors nous faisons la paire ! Silence ! on nous chasserait —vous savez ! Que c’est pénible —d’être— quelqu’un! Que c’est commun —comme une grenouilleDe dire son nom —tout au long de juin— Au marais qui admire! [I’m Nobody! Who are you? Are you —Nobody —too? Then there’s a…Lire la suiteJe suis personne ! Qui êtes-vous?
Il n’y a pas de mot pour désigner l’art. Nous disons que c’est transférer quelque chose du réel à l’irréel. Je suis un hibou, et je suis un hibou heureux. J’aime rendre les gens heureux et tout ce qui est heureux. Je suis la lumière du bonheur et je suis un hibou qui danse.Lire la suiteJe suis un hibou heureux…
Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. Dans l’ombre où l’on dirait que tout tremble et recule, L’homme suivait des yeux les lueurs de la faulx. Et les triomphateurs sous les arcs triomphaux Tombaient; elle changeait en désert Babylone, Le trône en l’échafaud et…Lire la suiteJe vis cette faucheuse
J’entends et j’oublie. Je vois et je me souviens. Je fais et je comprends.Lire la suiteJe le fais et je comprends
Quand je vois un prévenu pour la première fois, je ne lui demande pas si ce qu’il me dit est vrai ou pas. Je l’écoute, je confronte ses propos avec les éléments du dossier et je vois si cela tient la route ou pas. Et s’il va être possible de bâtir une ligne de défense cohérente et crédible. Je n’ai…Lire la suiteJe n’ai pas une exigence de vérité mais de sincérité
Dans la maison, quand j’étais enfant, je n’avais jamais entendu de musique classique. À la radio, il y avait une seule chaîne et à tour de rôle, on avait des émissions en plusieurs langues (sauf en créole). On écoutait parfois de la pop ou des variétés indiennes. Mais on faisait très attention… car dès qu’on entendait les pas de mon…Lire la suiteJe n’avais jamais entendu de musique classique…
Fake news, théories du complot sont le creuset de ces nouvelles croivances qui croissent parmi nos contemporains. « Ce que j’appelle une croivance, c’est quand on croit qu’on croit quelque chose », tentait de clarifier, fin décembre sur France Culture, le neuroscientifique Sebastian Dieguez. « Même si on n’y croit pas vraiment, on peut réussir à se figurer qu’on y…Lire la suiteJe n’en croive pas mes z’oreilles !
Je nomme violence une audace au repos amoureuse des périls. On la distingue dans un regard, une démarche, un sourire, et c’est en vous qu’elle produit des remous. Elle vous démonte. Cette violence est un calme qui vous agite.Lire la suiteJe nomme violence
János Neumann était l’un des plus grands mathématiciens du 20e siècle. Il a accompli des réalisations durables non seulement en mathématiques, mais aussi dans de nombreuses autres sciences telles que l’informatique, la physique, l’économie, la météorologie, la théorie des automates et, enfin et surtout, la théorie des jeux. Les principes de Neumann, qui ont déterminé le fonctionnement des ordinateurs dans…Lire la suiteJános Neumann – Hungarikum
Par essence, le jardin tient à la fois de la nature et de l’artifice. Dualité fondamentale qui implique, entre autres, que cette forme très spécifique de création mobilise aussi bien un ensemble de connaissances spéculatives sur l’environnement et le vivant qu’une série d’opérations concrètes. L’art des jardins applique et, dans de nombreux cas, contribue à élaborer une panoplie de savoirs…Lire la suiteJardin – Nature et Artifice…
Le Jardin des délices est un triptyque peint par Jérôme Bosch vers 1505. On connaît peu de chose de la vie et de la formation artistique de ce peintre, et son œuvre reste assez énigmatique. Mais ce triptyque renseigne sur les croyances de l’époque et sur l’importance de la religion à la fin du Moyen Âge et au début de…Lire la suiteJardin des délices
Code linguistique particulier à un groupe socio-culturel ou professionnel, à une activité, se caractérisant par un lexique spécialisé, qui peut être incompréhensible ou difficilement compréhensible pour les non initiés.Lire la suitejargon
Je conçois dans l’espèce humaine deux sortes d’inégalités. L’une que j’appelle naturelle ou physique… L’autre que l’on peut appeler inégalité morale ou politique.Lire la suiteJe conçois dans l’espèce humaine deux sortes d’inégalités…
J’appelle symbole toute structure de signification où un sens direct, primaire, littéral, désigne par surcroît un autre sens indirect, secondaire, figuré qui ne peut être appréhendé qu’à travers le premier.Lire la suiteJ’appelle symbole
J’appelle ainsi violence l’usage de la force (pas forcément physique) dans une libre relation (entre individus, groupes ou institutions) par un des termes (de cette relation) contre l’autre terme, usage de la force qui contraint une liberté (sans pour autant viser à détruire cette liberté, en particulier cette liberté de résister à la force qu’on lui applique).Lire la suiteJ’appelle violence
Au printemps 1950, un dimanche après-midi, King se rend à Philadelphie assister à une conférence de Mordecai W. Johnson, président de l’Université Howard. Il était de retour d’Inde et sa conférence portait sur la vie et les enseignements de Gandhi. King est absolument fasciné par ce qu’il entend. « Son message était si profond, raconte-t-il, si enthousiasmant, que je renonçai…Lire la suiteJ’avais enfin trouvé la méthode de réforme sociale
Les gens dansaient sans doute avant même d’avoir un mot pour désigner la danse. Le mouvement rythmique du corps est instinctif. Il nous joint, consciemment ou non, aux rythmes de la nature. Il jaillit d’un besoin humain pour l’expression personnelle et le contact social. et danser fait du bien. Les gens dansent pour toutes sortes de raisons : le deuil,…Lire la suiteJaillissant d’un besoin humain…
Dès que je côtoie l’Amour, c’est l’Art qui me rattrape par derrière. Il est jaloux. Il veut que je lui sois fidèle. Suis-je heureux ainsi ? Je n’en suis pas sûr.Lire la suiteJalousie – Minoru Sasaki
Ivan Koupala est une fête traditionnelle slave. Actuellement, elle est célébrée de deux manières en Russie : des groupes religieux païens non officiels la célèbrent à la fin du mois de juin, lorsque les nuits sont les plus courtes, tandis que d’autres célébrations ont lieu les 6 et 7 juillet, selon l’an-cien calendrier julien. Cette dernière célébration est approuvée par…Lire la suiteIvan Koupala est une fête traditionnelle slave