Sorti en 1991, Le Collier perdu de la colombe est un film poétique et allégorique du cinéaste, conteur et écrivain tunisien Nacer Khemir. Deuxième volet de sa « trilogie du désert » (après Les Baliseurs du désert et avant Bab’Aziz), l’œuvre mêle conte initiatique, mysticisme soufi et quête amoureuse. Le film se déroule dans un univers intemporel d’Andalousie médiévale et…Lire la suiteLe Collier perdu de la colombe – Nacer Khemir
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Publié en 1947, La Difficulté d’être est un essai autobiographique et réflexif de Jean Cocteau, écrit après la Seconde Guerre mondiale. Plus qu’un simple témoignage, c’est une méditation poétique sur la vie, l’art et la condition humaine. Cocteau y livre une série de fragments, pensées et confessions, sans véritable ordre, mais reliés par un ton intime et lucide. Il y…Lire la suiteLa Difficulté d’être – Jean Cocteau
Publié en 1957, Tierno Bokar, le sage de Bandiagara est un récit biographique et spirituel d’Amadou Hampâté Bâ, écrivain et ethnologue malien. Le livre retrace la vie et l’enseignement de Tierno Bokar, maître soufi et guide spirituel peul du Mali, dont l’auteur fut le disciple. Situé dans la ville de Bandiagara, au cœur du pays dogon, le récit évoque la…Lire la suiteTierno Bokar, le sage de Bandiagara – Amadou Hampâté Bâ
Publié en 1943, Le Jeu des perles de verre (Das Glasperlenspiel) est l’ultime et plus vaste roman de Hermann Hesse, écrit pendant son exil en Suisse. Le livre se déroule dans un futur utopique et spirituel, dans la province intellectuelle de Castalie, où savants et artistes se consacrent à un jeu mystérieux : le Jeu des perles de verre. Ce…Lire la suiteLe Jeu des Perles de Verre – Hermann Hesse
Paru en 1922, Siddhartha est un court roman initiatique inspiré de la philosophie indienne et du bouddhisme. L’histoire suit Siddhartha, jeune brahmane en quête de vérité, dans l’Inde ancienne. Rejetant les doctrines religieuses et les rites, il entreprend une recherche personnelle de l’éveil. Il vit successivement en ascète, puis découvre les plaisirs du monde auprès de la courtisane Kamala et…Lire la suiteSiddhartha – Hermann Hesse
Le concile de Chalcédoine se tint en 451 apr. J.-C., près de Constantinople, sous le règne de l’empereur Marcien. Quatrième concile œcuménique de l’Église chrétienne, il fut convoqué pour mettre fin aux controverses théologiques sur la nature du Christ. Les Pères conciliaires y proclamèrent que Jésus-Christ possède deux natures, divine et humaine, unies sans confusion ni séparation. Cette définition, connue…Lire la suiteConcile de Chalcédoine
Le concile d’Éphèse eut lieu en 431 apr. J.-C., dans la cité grecque d’Éphèse, sous le règne de l’empereur Théodose II. Il fut convoqué pour trancher une controverse christologique majeure entre Nestorius, patriarche de Constantinople, et Cyrille d’Alexandrie. Nestorius refusait d’appeler la Vierge Marie « Mère de Dieu » (Theotokos), estimant qu’elle n’avait enfanté que l’homme Jésus. Cyrille, au contraire,…Lire la suiteConcile d’Éphèse
Les frères Ivané et Zakare Zakarian (ou Mkhargrdzéli, « Long-bras » en géorgien) furent deux nobles arméniens du XIIᵉ–XIIIᵉ siècle, célèbres pour leur rôle dans la reconstruction du Caucase chrétien. Issus d’une illustre famille arménienne installée en Géorgie, ils servirent fidèlement les rois George III et surtout la reine Tamar, à l’époque de l’âge d’or géorgien. Grands généraux et administrateurs…Lire la suiteIvané et Zakare Zakarian
Tamar la Grande, reine de Géorgie de 1184 à 1213, fut l’une des figures les plus éclatantes du Moyen Âge oriental. Fille du roi George III, elle monta sur le trône à une époque où la Géorgie était déjà puissante, mais son règne porta le royaume à son apogée politique, militaire et culturel. Elle fut la première femme à régner…Lire la suiteTamar, reine de Géorgie
Les Seldjoukides étaient un peuple turc d’Asie centrale qui, converti à l’islam au XIᵉ siècle, fonda un vaste empire au Moyen-Orient. Sous la direction de Toghrul Beg, puis de son neveu Alp Arslan, ils conquirent l’Iran, l’Irak, la Syrie et une grande partie de l’Anatolie. En 1055, Toghrul Beg entra à Bagdad et reçut du calife abbasside le titre de…Lire la suiteSeldjoukides
David IV, surnommé le Constructeur (David Aghmashenebeli en géorgien), régna sur la Géorgie de 1089 à 1125. Souverain visionnaire et stratège exceptionnel, il redonna puissance et unité à son royaume après des décennies d’invasions turques seldjoukides. Sous son règne, la Géorgie connut un véritable âge d’or, devenant le principal État chrétien du Caucase. David repoussa les Seldjoukides, réforma l’armée et…Lire la suiteDavid IV le Constructeur
L’Église apostolique arménienne est la plus ancienne Église nationale du monde chrétien. Fondée au début du IVᵉ siècle, elle trouve son origine dans la prédication des apôtres Thaddée et Barthélemy, considérés comme les premiers évangélisateurs de l’Arménie. En 301 apr. J.-C., sous le règne de Tiridate III et grâce à Grégoire l’Illuminateur, l’Arménie devint le premier État chrétien de l’histoire.…Lire la suiteÉglise apostolique arménienne
La dynastie des Bagratides (ou Bagratouni) fut l’une des plus illustres familles d’Arménie. Issue de la noblesse arménienne ancienne, elle s’imposa à partir du IXᵉ siècle, après plusieurs siècles de domination arabe. En 885, Achot Ier Bagratouni fut reconnu roi d’Arménie par le califat abbasside et par l’empereur byzantin, marquant la renaissance du royaume arménien indépendant. Sous les Bagratides, l’Arménie…Lire la suiteBagratides
Tiridate III, aussi appelé Trdat III, régna sur l’Arménie de 298 à 330 apr. J.-C. Issu de la dynastie des Arsacides, il monta sur le trône après une période d’instabilité provoquée par les guerres entre Rome et la Perse sassanide. D’abord allié de l’Empire romain, Tiridate gouverna en souverain énergique, restaurateur de l’autorité royale et défenseur de l’identité arménienne. Son…Lire la suiteTiridate III
La bataille d’Avarayr eut lieu le 26 mai 451 sur la plaine d’Avarayr, dans le sud de l’Arménie historique. Elle opposa les Arméniens chrétiens, menés par Vardan Mamikonian, aux troupes sassanides de Perse, qui tentaient d’imposer le zoroastrisme à la population arménienne. Malgré une résistance héroïque, les forces arméniennes furent vaincues militairement, mais leur défaite se transforma en victoire spirituelle…Lire la suiteBataille d’Avarayr
Arsacides – Dynastie des rois parthes fondée en 247 av. J.-C. par Arsace Ier après avoir réussi à établir l’indépendance parthienne vis-à-vis de la domination séleucide – Régna sur l’Iran pour former l’empire parthe. Une branche régna sur l’Arménie jusqu’en 428. Les Arsacides ont prospéré pendant plusieurs siècles, gouvernant un empire qui a joué un rôle majeur dans les affaires…Lire la suiteEmpire arsacide
Tiridate Ier, fondateur de la dynastie arsacide d’Arménie, régna au Ier siècle de notre ère. Frère du roi parthe Vologèse Ier, il fut placé sur le trône d’Arménie vers 52 apr. J.-C. pour consolider l’influence parthe dans la région, alors disputée entre les empires de Rome et de Parthe. Ce choix provoqua un long conflit entre les deux puissances. Après…Lire la suiteTiridate Ier
Artavazd II, fils de Tigrane II le Grand, régna sur l’Arménie de 55 à 34 avant notre ère. Héritier d’un vaste royaume affaibli par les guerres contre Rome, il dut affronter un contexte politique complexe, pris entre deux grandes puissances rivales : Rome à l’ouest et les Parthes à l’est. Intelligent et cultivé, Artavazd reçut une éducation grecque et encouragea…Lire la suiteArtavazd II
Les Parthes furent un peuple d’origine indo-européenne établi au nord-est de l’Iran, dans la région de Parthe (actuel Khorassan). Vers le IIIᵉ siècle avant notre ère, ils se libérèrent de la domination séleucide et fondèrent l’Empire parthe, aussi appelé empire arsacide, du nom de leur premier roi, Arsace Ier. Leur royaume devint rapidement l’une des plus grandes puissances du Proche-Orient.…Lire la suiteParthes
Le suffixe -ian (ou sa variante -yan, selon les dialectes et les translittérations) est d’origine arménienne et signifie littéralement « fils de », « appartenant à » ou « issu de la famille de ». Autrement dit, le nom Petrosian signifie littéralement « fils de Petros » (Pierre), et Karapetian veut dire « fils de Karapet ».Lire la suiteFinale des noms arméniens en -ian ou -yan
