… Au Japon, pendant la période Edo (1603-1867), il existait des établissements d’enseignement primaire appelés « terakoya » qui dispensaient un enseignement aux roturiers. Les archives indiquent qu’il y avait environ 15 000 terakoya, mais leur nombre réel était peut-être cinq fois plus élevé. De plus, à la fin de la période Edo (années 1850-1860), outre les terakoya, il existait également des établissements d’enseignement supérieur appelés « shijuku » qui étaient ouverts à tous les citoyens. (…) … Tout le monde pouvait apprendre, quel que soit son sexe ou son statut social. À Edo (aujourd’hui Tokyo), les archives indiquent que les frais de scolarité d’un shu (environ 20 000 yens aujourd’hui) étaient payés cinq fois par an. Dans les zones rurales, le paiement était parfois effectué avec des produits agricoles ou des légumes. (…) Dans les terakoya, l’enseignement était axé sur la lecture, l’écriture, le calcul, la morale et les bonnes manières. Les élèves apprenaient également les caractères et la culture à travers les chants Hyakunin Isshu et Iroha. En conséquence, le taux d’alphabétisation parmi les roturiers d’Edo aurait été de 70 %, ce qui montre à quel point l’éducation était répandue au Japon par rapport à Londres (environ 20 %) et Paris (moins de 10 %) à la même époque.
Pantopique(s) lié(s) :
1600-1700écoleJapontemple
