Le chantier de Masdar City a été lancé en 2006. Son nom signifie « La source » en arabe car elle veut inspirer le monde entier par ses innovations technologiques. Proche de l’aéroport d’Abou Dhabi, elle a été faite pour accueillir 50 000 personnes, mais il n’y a que 6 000 personnes qui y vivent en 2024, surtout des étudiants et des experts venus d’autres pays. Ils sont réunis dans deux micro-quartiers, l’un autour du « Masdar Institute of Science and Technology » (MIST), mis sur pied avec le MIT de Boston, l’autre autour du siège de l’International Renewable Energy Agency (Irena). Si elle n’a pas réussi en tout, Masdar City a ouvert quelques pistes intéressantes. L’architecture : Il est apparu utile de mêler la tradition comme des ruelles étroites, dans le style des médinas arabes, pour se protéger du soleil et canaliser les vents mais aussi la technologie la plus avancée comme l’intelligence artificielle, pour optimiser tous les équipements urbains et les bâtiments. La ville a testé une « tour à vent » qui capte la chaleur au sommet et restitue de l’air frais à la base après brumisation. Bien sûr, il y a une profusion de panneaux solaires sur les toits et façades des immeubles, construits en terre cuite. Les transports : La ville a implanté des transports en sous-sol par voiturettes (10 personnes au maximum) sans conducteur, guidées par des rails magnétiques. Le trajet est déterminé selon les besoins des voyageurs. La marche et le vélo sont encouragés. L’autosuffisance et les déchets : Masdar City se heurte au problème de la fourniture en eau et en nourriture. Des tests de récupération de l’humidité de l’air par condensation n’ont guère fonctionné, tandis que des essais de fermes verticales ont été peu concluants. Formule plus classique, une usine géante de dessalement de l’eau de mer devrait être finalisée en 2025. La ville cherche aussi à promouvoir une économie circulaire aboutissant à zéro déchet…
Source : planete-energies.com
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