Un pantopique représente généralement peu de chose au beau milieu des immenses montagnes et épaisses forêts du savoir, a fortiori dans l’océan de l’ignorance. Pourtant, j’ai le curieux sentiment qu’en continuant à s’affiner, qu’en recevant des concours divers à leur fabrique, que ce soit du côté des indéfinitions, des compléments et corrections à leur apporter, ou encore des innombrables thèmes à leur associer, chaque pantopique pourrait constituer un point d’entrée dans le défi principal qui nous occupe ici : celui de « changer la façon de penser le monde » ainsi que nous y invite Denis Diderot. Il est en effet des moments où un tel changement s’impose, et nous pourrions nous dire que face à la situation des humanités, face à la destinée de toutes les individualités qui la constituent, le besoin de prendre le temps, a fortiori 5 temps pour en approcher les croisements les plus féconds, ne serait peut-être pas totalement inutile… Il ne nous restera plus dès lors qu’à choisir le prochain prétexte pour nous y livrer.