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Patrimoine Culturel Immatériel

Ville minière de Røros et la Circonférence

repère(s) :habiter

L’histoire de la ville de Røros est liée à l’exploitation des mines de cuivre découvertes au XVIIe siècle et exploitées pendant 333 ans, jusqu’en 1977. Le site comprend la ville et ses paysages culturels industrialo-ruraux, Femundsytta, une fonderie avec sa zone associée et la route de transport d’hiver. Entièrement reconstruite après sa destruction par les troupes suédoises en 1679, elle possède environ 2000 maisons en bois à un ou deux étages et une fonderie. Nombre d’entre elles ont conservé leurs façades en bois noirci qui donnent à la ville un aspect médiéval. Entouré d’une zone tampon coïncidant avec la zone de privilèges (la Circonférence) accordés à l’entreprise minière par la couronne dano-norvégienne (1646), le bien illustre l’établissement d’une culture fondée sur l’extraction minière du cuivre dans une région isolée.

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[ développement ]

La ville minière de Røros et la Circonférence se composent de trois sites situés à l’intérieur de la Circonférence, c’est-à-dire la zone des privilèges attribués par le Roi dano-norvégien aux usines de cuivre de Røros en 1646. La ville et les paysages culturels couvrent une vaste zone continue, qui comprend le paysage autour de la ville minière, les zones agricoles urbaines et les paysages miniers majeurs, où les pratiques agricoles et l’exploitation des usines de cuivre étaient menées. Femundshytta est en grande partie un paysage relique, qui comprend le paysage culturel industriel avec les vestiges d’une fonderie, les systèmes de gestion de l’eau et la communauté qui s’est développée autour. La route de transport d’hiver se compose d’une succession de lacs, de rivières et de criques, s’inscrivant dans un paysage quasi intact. Elle était utilisée de novembre à mai. La ville minière de Røros, fondée en 1646, est unique. Elle est construite entièrement en bois et est liée à un paysage culturel montrant d’une manière exceptionnelle et quasi complète comment les opérations minières, le transport et le mode de vie avaient dû s’adapter aux exigences de l’environnement naturel – les plaines montagneuses, le climat rigoureux, l’isolement, sans routes et avec des conditions de développement difficiles pour la croissance des forêts et des cultures. Sur cette base, une culture unique s’est épanouie, qui a en partie disparu, mais dont un témoignage exceptionnel de son existence a été préservé.


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Pantopique(s) lié(s) :
1600-1700citémineNorvège